dimanche 13 juillet 2014

Terrorisme et bazaar

 

Hier soir en cherchant un restaurant ouvert (un seul trouvé en 4 km) nous nous sommes faits interpeler par 2 jeunes iraniens d'une trentaine d'années désireux d'entamer la conversation. Nous nous sommes présentés et Said et Borman (orthographe non garantie) sont restés avec nous une heure environ. Ils étaient très désireux de connaître leur image à l'extérieur et nous ont précisé que bien qu'étant musulmans ils n'étaient pas terroristes. Ils nous ont également demandé si nous n'avions pas eu peur de venir en Iran. A la fin échange de mails et surtout ils ont voulu serrer la main d'Annie-Claude parce que pour eux "ce n'est pas un problème". Photo souvenir également.

 

Aujourd'hui petit tour au grand bazaar de Tehran ce matin avant que la chaleur ne s'abatte sur la ville.
En 3 heures de temps nous n'en avons vu qu'une toute petite partie. C'est un véritable dédale de rues étroites parfois couvertes parfois non ou s'étalent d'innombrables marchandises. Contrairement au bazar d'Istalbul, celui de Tehran n'a aucune vocation touristique; on y retrouve donc surtout de l'utilitaire; les quelques rues que nous avons arpentées présentaient des tissus, toutes sortes de tissus, toutes sortes de matières et de dessins, un choix impressionnant de tissus vendus au mètre. Puis vint le quartier des tapis, là aussi un très grand choix de tapis aux motifs très variés et aux couleurs chatoyantes. Les commerçants vous invitent à entrer mais sans insister au delà. Aucun véhicule ne peut circuler dans le bazaar aussi toutes les entrées de marchandises se font à l'aide de charrettes à bras surchargées et tirées par des hommes qui ont largement dépassé l'âge de la retraite. Ils circulent sans s'arrêter et il n'y a pas intérêt à être sur le chemin car vous êtes bousculés pour ne pas ralentir. Il faut donc sans cesse surveiller ses arrières pour éviter la collision.
Nous avons aussi arpenté le quartier des bijoux et le quartier des vêtements ou  Annie-Claude en a profité pour s'acheter un foulard plus adapté à l'Iran ainsi qu'une tunique qui lui couvre les fesses et un pantalon, tenue de rigueur ici. Avant de ressortir du bazaar nous sommes passés par le quartier de l'électro-ménager.
Le bazaar est une sorte d'hypermarché géant ou il y aurait mille fois plus de marchandises. Il y aurait selon le guide 300 000 personnes qui y travaillent et 600 000 personnes qui le traverse chaque jour, ça donne une idée du nombre de personnes que l'on peut rencontrer.
Pour retourner à l'hôtel nous avons pris un des très nombreux taxis qui sillonnent la ville pour la grande peur d'AC. En effet la circulation à Tehran s'apparente à un gigantesque jeu de pousse-pousse ou chaque voiture s'insère entre 2 autres en se faisant de la place par le klakson ou l'intimidation et au milieu de tout ça les 2 roues se faufilent sans vergogne et sans ralentir. Les voitures peuvent très bien emprunter la voie de l'autre côté du terre-plein si elle est libre ou couper un grand carrefour en agitant la main pour indiquer ce qu'ils vont faire. Les bouchons sont le lieu de véritables empoignades entre les véhicules pour se faufiler une place plus loin. Quant aux piétons, en dehors des rares feux qui passent au rouge (la plupart du temps ils sont orange clignotant ou rouge clignotant), ils tentent le tout pour le tout et traversent en pariant sur les voitures qui les laisseront passer ce qui provoque parfois des injures et de furieux coups de klakson, instrument plus utile ici que les freins.
La circulation ici est encore plus chaotique, si c'est possible, qu'à Istambul ou Tbilissi. 
Ce soir nouvelle expérience le train en Iran mais ceci sera pour demain.

1 commentaire:

  1. Tout ça c.est très bien .... Mais qu'on donc mangé Oli et Cécilia ?? Hmmmm??? Rien n'est dit !! Et saurons nous si les sandwiches des trains iraniens sont meilleurs que certains autres !!??
    François (bave aux lèvres et curieux à la fois)

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