Oui parce que ici le 2ème e
disparaît et cela s'écrit donc Tehran.
Comme prévu aujourd'hui tout est fermé. Toutes les boutiques ont leur rideau métallique gris baissé, ajouté à ça, des rues quasiment désertes et vous aurez l'impression d'être dans une ville de province un dimanche.
Ayant décidé de rejoindre Shiraz demain, nous nous sommes rendus à la gare. Première tentative en essayant le métro mais la seule chose que nous propose l'homme qui nous a vu chercher c'est de prendre le taxi. Ayant repéré à peu près sur Google maps le lieu de la gare nous nous y rendons à pied en 1 h environ. A notre arrivée nous faisons le tour pour repérer les lieux mais d'abord au Buffet car même si nous avons bien petit-déjeuner ce matin il (me) nous manque un repas. Le buffet de la gare est une grande salle avec un type à l'entrée qui encaisse et des comptoirs au fond ou l'on vous sert ce que vous avez payé. Plutôt que des tables pour 4 il y a ici 2 longues tables collectives recouvertes d'une toile plus ou moins cirée. Et le long des murs des sortes d'estrades sur pieds recouvertes de tapis sur lesquelles après avoir ôté ses chaussures on peut manger assis en tailleur. Il y a quelques mauvais musulmans qui ne font pas le ramadan et qui sont venus se restaurer. En étudiant ce qu'ils mangent je parviens à me faire une idée car le panneau de commande est en farsi y compris les prix et sans image !
Sur de moi je vais donc commander un rice kebab avec une bouteille d'eau. Je tends un billet de 1000000 IRR que le type ramasse sans faire mine de rendre la monnaie. je m'étonne mais il me fait comprendre que c'est juste le prix ! J'ai vraiment de la chance d'être tombé pile-poil sur le montant exact de la commande, j'ai l'impression que j'aurais tout aussi bien pu lui donner la moitié qu'il aurait été tout aussi satisfait, en même temps ça fait moins de 3 € ! Alors on ne va pas se battre pour si peu.
Je vais chercher ma pitance. Ayant vu les rations servies je n'en ai pris qu'une. Le serveur me donne une grande assiette ovale dans laquelle il met un kebab, une tomate coupée en 2 et recouvre le tout d'une montagne de riz blanc sur laquelle il rajoute 2 louches de riz au safran et du beurre, il accompagne le tout de pains plats et ronds. Et bien après avoir mangé tout ça nous n'aurons plus faim.
Une fois restauré nous nous mettons en quête des guichets. En fait en Iran pour prendre le train il faut avoir réserver à l'avance. Nous montons donc au service des passagers pour nous mettre sur liste d'attente. Là plusieurs personnes attendent, pénétrant au compte-goutte devant les guichets, autorisés par 2 hommes en uniforme. Je n'ai pas compris en observant les critères d'accès. Il n'y a pas de ticket. Je vais lui demander un billet pour Shiraz et il me met en attente devant un guichet vide puis il va chercher dans un autre guichet une personne pour venir faire nos billets. Finalement l'attente sera moins longue pour nous que pour les Iraniens. Passeports ou du moins photocopies puisqu'ils sont conservés par l'hôtel et nous finissons par obtenir directement nos billets pour demain. Train de nuit à 20 h ( il n'y en a qu'un par jour) pour une arrivée à 11 h du matin. Très gentiment le monsieur nous marque en chiffres compréhensibles pour nous la voiture et le siège.
Comme il fait très chaud, 39° nous rentrons à l'hôtel nous octroyer une petite sieste (bien sage, je vous rassure) et nous repartirons en promenade ce soir.
Comme prévu aujourd'hui tout est fermé. Toutes les boutiques ont leur rideau métallique gris baissé, ajouté à ça, des rues quasiment désertes et vous aurez l'impression d'être dans une ville de province un dimanche.
Ayant décidé de rejoindre Shiraz demain, nous nous sommes rendus à la gare. Première tentative en essayant le métro mais la seule chose que nous propose l'homme qui nous a vu chercher c'est de prendre le taxi. Ayant repéré à peu près sur Google maps le lieu de la gare nous nous y rendons à pied en 1 h environ. A notre arrivée nous faisons le tour pour repérer les lieux mais d'abord au Buffet car même si nous avons bien petit-déjeuner ce matin il (me) nous manque un repas. Le buffet de la gare est une grande salle avec un type à l'entrée qui encaisse et des comptoirs au fond ou l'on vous sert ce que vous avez payé. Plutôt que des tables pour 4 il y a ici 2 longues tables collectives recouvertes d'une toile plus ou moins cirée. Et le long des murs des sortes d'estrades sur pieds recouvertes de tapis sur lesquelles après avoir ôté ses chaussures on peut manger assis en tailleur. Il y a quelques mauvais musulmans qui ne font pas le ramadan et qui sont venus se restaurer. En étudiant ce qu'ils mangent je parviens à me faire une idée car le panneau de commande est en farsi y compris les prix et sans image !
Sur de moi je vais donc commander un rice kebab avec une bouteille d'eau. Je tends un billet de 1000000 IRR que le type ramasse sans faire mine de rendre la monnaie. je m'étonne mais il me fait comprendre que c'est juste le prix ! J'ai vraiment de la chance d'être tombé pile-poil sur le montant exact de la commande, j'ai l'impression que j'aurais tout aussi bien pu lui donner la moitié qu'il aurait été tout aussi satisfait, en même temps ça fait moins de 3 € ! Alors on ne va pas se battre pour si peu.
Je vais chercher ma pitance. Ayant vu les rations servies je n'en ai pris qu'une. Le serveur me donne une grande assiette ovale dans laquelle il met un kebab, une tomate coupée en 2 et recouvre le tout d'une montagne de riz blanc sur laquelle il rajoute 2 louches de riz au safran et du beurre, il accompagne le tout de pains plats et ronds. Et bien après avoir mangé tout ça nous n'aurons plus faim.
Une fois restauré nous nous mettons en quête des guichets. En fait en Iran pour prendre le train il faut avoir réserver à l'avance. Nous montons donc au service des passagers pour nous mettre sur liste d'attente. Là plusieurs personnes attendent, pénétrant au compte-goutte devant les guichets, autorisés par 2 hommes en uniforme. Je n'ai pas compris en observant les critères d'accès. Il n'y a pas de ticket. Je vais lui demander un billet pour Shiraz et il me met en attente devant un guichet vide puis il va chercher dans un autre guichet une personne pour venir faire nos billets. Finalement l'attente sera moins longue pour nous que pour les Iraniens. Passeports ou du moins photocopies puisqu'ils sont conservés par l'hôtel et nous finissons par obtenir directement nos billets pour demain. Train de nuit à 20 h ( il n'y en a qu'un par jour) pour une arrivée à 11 h du matin. Très gentiment le monsieur nous marque en chiffres compréhensibles pour nous la voiture et le siège.
Comme il fait très chaud, 39° nous rentrons à l'hôtel nous octroyer une petite sieste (bien sage, je vous rassure) et nous repartirons en promenade ce soir.
Salut Crésus, l'aventure recommence, et cette fois, on sait ce que vous avez mangé! Pourfendre le train? Tu vas t'attirer des ennuis, déjà. Bonne route et à plus.
RépondreSupprimerPL
Bonjour vous 2, je reprends le fil et râle d'avoir rater le rendez vous en Tarn et Garonne...
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