vendredi 30 mai 2014

La Turquie dessous. Claustrophobes s'abstenir.


Voila, voilà, ça vient faut quand même rouler, visiter puis écrire. Alors on est en vacances, ne vous en déplaise, aussi j'écris selon mon inspiration ( ça y est , j'en vois déjà qui ricanent).

 Aujourd'hui direction Kaymakli  pour visiter une des multiples villes enterrées. Durant plusieurs siècles les chrétiens se sont réfugiés dans ces villes pour échapper aux invasions. Ils ont creusés d'impressionnantes galeries pour y vivre parfois plusieurs mois avec familles bétail et nourriture. Les entrées étaient bloquées par d'immenses roues de pierre de plusieurs centaines de kg. La légende veut que certains envahisseurs passaient à proximité sans se douter de l'existence de ces cités.    Seule une toute petite partie de ce labyrinthe est visitable. Il s'étend sur plusieurs centaines de mètres et 7 niveaux en profondeur.     
Claustrophobes s'abstenir ! Les salles sont parfois très petites et plafonnées à 1,80 m (pour moi c'est juste mais ça passe) mais surtout les tunnels pour relier les différentes parties sont très étroits et nécessitent d'avancer plié en 2 voire presque accroupi parfois. De longs conduits d'aération parcourent ces galeries de haut en bas.
Une sorte de termitière humaine quoi !     Une solution à méditer en France pour régler une bonne fois pour toutes la question du logement. D'autant que les meubles : placards tables et chaises sont également taillés dans la pierre ce qui rajoute encore aux économies. 

Ensuite direction la vallée d'Ilhara. Canyon de 150 m de profondeur dans lequel il y a également des
habitations troglodytes et quelques très vieilles églises dont les peintures sont encore visibles. C'est surtout une joli balade au bord d'une rivière encaissée au fond d'un vallon. A l'arrivée un restaurant qui enjambe la rivière. Je n'ai pris qu'un thé pour répondre à la question.




jeudi 29 mai 2014

La Turquie dessus


Parti hier de Konya pour rejoindre Aksaray, j'ai finalement poussé jusqu'à Nevsehir proche de Goreme. 
J'ai visité en passant un caravansérail du 12e. Marre de circuler sur la 4 voies, j'ai opté pour les petites routes. Là évidemment les indications sont moins bonnes. Aussi suis-je arrivé au sommet d'une colline ou    
était plantée une mosquée sans rien d'autre autour. 4 hommes à l'ombre du seul arbre qui désirent me parler. Malheureusement un seul parle l'allemand. Aussi appelle-t'il au téléphone un de ses copains qui parle anglais pour m'indiquer le chemin de la Cappadoce ... que je n'avais pas demandé ! Photos, poignées de main et me voilà reparti sur les petites routes à une voie (ça change). Je traverse des petits villages ou l'odeur d'étable est omniprésente et je me rends compte que c'est une odeur que l'on ne rencontre plus en France. J'ai également croisé de gros troupeaux de moutons.
J'arrive à Nevsehir ou j'ai eu un peu de mal à trouver un hôtel. Ou trop chic (et cher) ou sordide.
J'ai finalement trouvé ce que je voulais au moment ou j'allais me résoudre à payer plus cher que d'habitude.

Ce matin Goreme avec ses incroyables maisons creusées dans des pythons de grès. Bien sur le filon est exploité pour le tourisme mais les nouvelles habitations sont dans le même style. Petit tour dans le village pour admirer toutes ces constructions et... bière. La première depuis 8 jours. J'essaie de m'habituer pour pouvoir résister en Iran !
Tous les villages autour sont de vrais gruyères. Certaines habitations sont très vieilles et pour certaines comportent 2 pièces. Placards creusés dans la roche de même que le foyer. Tout le confort souhaité pour un loyer dérisoire. Manque juste l'eau et l'électricité.
Il y a aussi beaucoup d'églises très petites dont certaines fort vieilles décorées de peintures pieuses (no photo). 


Demain j'irai voir la Turquie dessous.



mercredi 28 mai 2014

Allah, Allah !

Non, contrairement au titre légèrement trompeur, mais avouez que sans ça, vous n'auriez peut-être pas eu la curiosité nécessaire pour ouvrir ce post, donc non disais- je, je ne suis pas devenu soufi. La sollicitation est grande dans cette ville pieuse, mais j'ai su résister.
J'exprime là une interjection courante en Turquie, l'équivalent de notre oh la la ! Il fait le prononcer vite en avalant les mots. Essayez pour épater votre entourage.
Tout ça je l'ai appris de mes amis Onnur et Fulya. Je vais essayer cette fois-ci de ne pas écorcher leurs noms car dans mon précédent post j'avais inscrit Oznur en lieu et place d'Onur. Or Oznur est un prénom féminin, d'où l'hilarité de sa femme devant ce gaillard costaud et barbu.
Onur m'a accompagné hier après-midi au garage ou il est resté durant toute l'intervention, accompagnée de force thé. Puis il m'a amené sur les hauteurs de Konya ou j'ai pu constater que cette grande ville est également extrêmement étendue, en fait c'est la plus grande ville de Turquie en surface. Mais je n'avais pas mon appareil photo.
Nous avons fini la soirée au restaurant ou nous a rejoint sa femme. Excellent repas de spécialités de la mer noire, en fait 5 plats dans lequel nous avons pioché. Tout était très bon et nous avons pu comparer quelques plats typiques de nos pays. Excellente soirée en leur compagnie, ce sont des gens charmants. Nous avons échangé sur les différences de protection sociale entre la France et la Turquie. Naturellement ils ont trouvé notre protection très importante ainsi que nos salaires mais je les ai rapportés au niveau des prix pour leur montrer que ce n'était pas aussi attrayant que ça. Par exemple dans cette ville plus grande que Toulouse, vous vous logez facilement dans un type 3-4 pour moins de 200 € !
Nous avons aussi longuement parlé de la situation politique en Turquie et du sentiment des français envers les turcs. Ils ne portent par Erdogan dans leurs cœurs, ils le trouvent dangereux mais pensent qu'il continuera d'être élu.
Nous nous sommes quittés vers 23h30 en se promettant de se revoir du  moins si nous avions l'occasion de passer par le pays de l'un ou de l'autre.
Au revoir Onnur et Fulya et merci de votre accueil si chaleureux.
Elveda ve teşekkür ederim

mardi 27 mai 2014

Parce que nous le valons bien


Konya est une ville de tourisme musulman qui viennent à la grande mosquée Mevlana. Le musée en lui-même n'est pas terrible mais la mosquée dans laquelle elle est, est superbe. Le centre ville est très commercant avec beaucoup de tout petits commerces comme dans les autres villes qui vendent à peu près tout ce qu'on veut. J'ai vu des cyclomoteurs dans un magasin d'électroménager ou bien des trayeuses électriques sur le trottoir.
Dans la rue beaucoup de femmes portant le foulard, je dirais une grande majorité ainsi que des femmes tout en noir portant tchador et gants. Aucune partie de leur peau n'est visible surtout si elles portent des lunettes.
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Pendant ce temps à la télé elles le valent bien. Les mêmes marques L'Oréal, Garnier et cie, les mêmes images, les mêmes  intonations et sans doute les mêmes slogans. Attristant!
Aucune originalité : la télé est universelle !!! Ainsi que les conneries qu'elle diffuse.

J'ai commandé mes pneus hier et le garage va les changer cet après-midi. Ça n'a pas été simple, il a fallu téléphoner à plusieurs grossistes d'Istanbul pour trouver la bonne marchandise à un prix raisonnable. Le tout avec la certaine nonchalance qui caractérise la vie ici. Toujours avec du thé (jamais bu autant de thé de ma vie), mais les choses avancent avec efficacité et gentillesse.    


Hier soir j'ai mangé avec Patrick, motard de 53 ans, vivant en Roumanie et se baladant pendant quelques mois avant de changer de boulot. Echanges d'impressions de voyage, lui-même voyageant régulièrement et seul. Nous avons fait la même analyse sur les voyages solitaires. Peut-être le recroiserai-je en Cappadoce ?

lundi 26 mai 2014

Vive le Ikonium Riders !

Après avoir tourné pendant plus d'une heure sans succès pour repérer une boutique de motos, j'ai fini par m'arrêter devant un magasin de vêtements devant lequel était garé une moto. J'explique mon problème au proprio qui appelle un copain qui se met à téléphoner à droite à gauche. Je vous passe les détails. Au final il m'emmène à l'autre bout de la ville ou nous rejoint Onnur et sa femme devant un petit magasin de motos. Heureusement Onnur parle anglais et se fait l'interprète auprès du marchand. Il n'a pas le pneu mais téléphonera lundi. Entre 2 et 5 jours. Je suis quitte pour revenir à Konya sous peu.
Je suis pris en charge par Onnur et sa femme Fulya qui m'amène voir leurs copains motards Deniz, Ahmet, Inan  et Selim, le Ikonium Riders, à une course de vitesse moto puis manger les fameux etkliekmecs de Konya. Nous échangeons sur les différences entre nos 2 pays. Il s'avère que ma moto a bien plus de valeur ici qu'en France, peut-être pourrais-je la revendre ? J'ai passé une excellente soirée en leur compagnie. Un de ses amis m'a même offert son komboloï comme souvenir de notre rencontre.
Ici pas d'alcool dans les bars et restaurants c'est la première fois depuis mon entrée en Turquie. C'est une très grande ville, 3e ou 4e de Turquie. Elle est surtout connue dans le monde musulman pour sa vieille mosquée Mevlana à l'origine des célèbres derviches tourneurs. Il y a beaucoup de monde sur la place venu prier très tard le soir, des familles entières venues se recueillir avec leurs bagages aux pieds.
J'irai plus tard voir le grand musée.
Ce matin j'attends Onnur pour retourner au garage, je serais bien incapable d'y retourner tout seul puis j'aviserai. Si le pneu est là en fin de semaine je reviendrai après avoir fait un tour en Cappadoce.

dimanche 25 mai 2014

Les oreilles alouette

Les oreilles c'est encore plus difficile. Zavez qu'a essayer !
Après ça j'arrête.

Les trous de nez, les trous de nez

C'est pas facile de se shooter les trous de nez. Il m'a fallu plus de 20 tentatives. Enfin vous voilà satisfait ! Quelle prochaine partie demanderez- vous encore ?

samedi 24 mai 2014

Au secours ! Ils m'attaquent

Hier soir après dîner, lorsque je rentre dans ma chambre je m'aperçois qu'il y a plein de moustiques au plafond et ce, malgré la moustiquaire de la fenêtre. Et quand je dis plein c'est plusieurs dizaines de moustiques énormes. Ils font presque 1 cm de long et vrombissent dans l'air que ça fait peur. Je me dis que je vais déguster cette nuit. Lorsque j'éteins ils continuent leur zinzins, c'est très agaçant mais bizarrement ils ne me piquent pas. Je finis par m'endormir et je me réveille ce matin sans une seule piqûre alors que je m'attendais à ressembler à éléphantman (my name is john Merrick ssssssmllllllrrrrrrpp). Après le coiffeur du matin, le déluge de grêle l'après-midi et le fait que je m'étais trompé de jour pour le marché ça clôturait la journée dans la même veine.  Alors sûrement quelques scientifiques zélés qui passent par ce blog nous diront de quoi il s'agissait, moi je sèche.
Ce matin départ d'Egirdir pour Konya ou je vais faire une escale technique ( pneu et vidange). J'ai évité la pluie de justesse et traversé des plateaux agricoles à 1300 m sur une route expresse sans autre intérêt que d'avancer. Toujours les montagnes à l'horizon mais elles sont beaucoup plus loin.
A proximité de Konya les maisons changent, du moins les vieilles; elles sont très basses, en pisé avec des toits de chaume. Elles sont encore habitées.
Le temps est mi- figue mi-raisin et ça risque de continuer pendant 2 ou 3 jours. Je vais essayer de passer entre les gouttes. Ou alors acheter un 3e parapluie. Le 1er c'est AC qui l'a remporté à ma demande, le 2e je l'ai laissé à Efes car il prenait trop de place. La prochaine fois que je viens en Turquie j'amene un ciré.

A la demande "générale"

Je ne peux que m'incliner. Fermez les yeux et n'en ouvrez qu'un seul ou alors mettez vos lunettes de soleil. Désolé mais je suis pas très doué pour les autoportraits au smartphone.

vendredi 23 mai 2014

J'aurais pas du...

Je le savais, j'aurais pas du mais ça faisait déjà presque 2 mois et j'en avais vraiment besoin. J'ai été chez le coiffeur ce matin ! Yusuf kuafor.
J'ose même pas vous dire quelle tête j'ai ni même mettre une photo. Trop honte. Ils m'ont défiguré, estropié, mutilé. Bref je ne suis plus le bel Apollon que vous admiriez en secret.
C'est que c'est toute une histoire le coiffeur en Turquie. Tout d'abord pas de shampooing, il est fait à la fin la tête en avant dans le lavabo devant vous. Ensuite le temps: il ne lui a pas fallu moins d'une heure pour faire le tour de la bête. Cheveux bien sur mais aussi poils au nez, poils de sourcils trop longs et surtout poils aux oreilles. Chez moi ma coiffeuse me les enlève à la tondeuse, ici ils ne supportent pas les poils aux oreilles et effectivement je n'ai pas vu d'hommes en porter. Il me les a enlevé à la cire ! Ça fait un mal de chien et là je compatis les filles quand vous vous épilez à la cire. D'abord ça brûle, si, si c'est très chaud même s'il a un peu soufflé dessus. Ensuite ça tire quand ça refroidit. On a l'impression d'avoir des oreilles en plastique et en plus on entend plus rien vu qu'il a mis de la cire aussi dans le conduit, pourvu qu'il puisse l'enlever ! Enfin après avoir été brûlé puis plastifié, on est écorché vif. Quand il a enlevé la cire c'est HORRIBLE ! J'ai cru que toute la peau de mes oreilles allait partir avec la cire ou que le pavillon de l'oreille allait rester dans la cire. D'ailleurs j'en ai encore les oreilles douloureuses. Lui ça l'a bien fait rire de me voir grimacer. Maintenant j'ai plus un poil qui depasse. Ensuite il m'a coiffé la raie sur le côté à la turque, puis crème dans les cheveux, eau de Cologne sur le visage (pas terrible, vous connaissez ces eaux de Cologne bon marché qui ont une odeur assez entêtante) crème sur les oreilles pour apaiser la douleur. Enfin thé, sans doute pour se faire pardonner les tortures endurées. Me voilà beau comme un turc (j'ai pas dit fort). Je rentre me cacher dans ma chambre jusqu'à ce que mes cheveux repoussent.

jeudi 22 mai 2014

Le village tordu

Egirdir :  un lac de montagne et un village éponyme. Il s'appelait au départ Egridir soit "tordu"; il y a quelques dizaines d'années le nom a été changé en Egirdir "filer la laine", il y a un verbe irrégulier anglais mais je n'arrive pas à le retrouver. Il y a une légende au sujet d'un prince retrouvant sa femme filant la laine alors que son fils venait de se noyer...  
Avant d'arriver je suis passé par de grandes plaines agricoles cernées de montagnes; céréales, cerisiers. Plus bas il y avait des champs d'oliviers et de figuiers.
Nous sommes à 900 m, il fait chaud mais les nuits restent fraiches. C'est très calme. On entend juste le bruit de l'eau en contrebas. La pension ou j'ai atterri jouit d'une grande terrasse couverte à la vue magnifique, parfaite pour le petit-déjeuner. C'est une très vieille maison en bois et torchi toute biscornue et basse de plafond, très bien arrangée. Les vieux parquets sont usés et recouverts de kilim. Le seul vrai problème c'est            
que je vais en prendre plein les oreilles cette nuit à 5 h: je suis à moins de 5 m des hauts parleurs du minaret ! J'arrive pas à m'y faire : voilà 3 semaines que je suis ici et je suis réveillé toutes les nuits à 5 h par l'appel du muezzin. Sans doute une punition de dieu pour l'infame mécréant que je suis.
Regarder le lac ou lire au soleil voilà des activités bien agréables loin de l'agitation des sites hypertouristiques. L'ambiance est familiale, on vous offre un thé à l'arrivée. Le soir la pension prépare le diner si vous l'avez demandé. Ce soir ce sera bass et ragoût.


Je vais aller marcher le long du lac sur le chemin qui mène à la presqu'île. Le chemin fait le tour de cette petite île à 2 km du centre. C'est tout à fait paisible. Presque pas de circulation, c'est le rendez-vous des jeunes qui viennent s'y promener en vélo et flirter.
Demain grand marché hebdomadaire du jeudi et comme vous le savez c'est une de mes promenades préférées. J'en profitetai pour faire le tour de ce village.




mardi 20 mai 2014

Ils ont intérêt a utiliser calgon


Me voici rendu à Pamukkale à côté de Denizl. 
Alors qu'il fait 27° on est frappé lorsqu'on arrive de voir la neige qui descend de la colline. En y regardant de plus près ça a la couleur de la neige, ça ressemble à de la neige mais c'est du travertin. L'eau qui ruisselle, chargée de calcaire (410 mg/l), fait des dépôts qui s'empilent au fil des siècles constituant le travertin. Ce 

sont des sources chaudes (la température d'un bain) qui s'écoulent d'un peu partout se rassemblant parfois en bassins peu profonds. C'est bon pour les cardiaques et les hypertendus ; avis aux amateurs.
Comme tout le monde je suis allé marcher pieds nus sur cette coulée de travertin. Je n'avais pas vraiment l'intention de me baigner mais j'ai glissé, trempant pantalon, polo etc... le plus embêtant c'est que j'avais de l'argent dans ma ceinture. Aussi suis-je en train de le faire sécher sur mon lit ! Pourvu que personne n'entre ça ferait bizarre. Enfin j'ai quand même réussi à épargner mon appareil photo. Du coup il va falloir faire une lessive demain sinon je vais être en panne... et ça va en inquiéter certains.   

Arrive en haut il y a un vaste site romain dont un théâtre en partie restauré. Il s'étend sur plusieurs kilomètres mais il reste peu de choses.     Détail intéressant il leur a fallu dégager 2m de calcaire pour retrouver la chaussée originelle.
L'ancienne cité romaine était une cité thermale et il existe toujours une piscine alimentée en eau chaude pour soigner vos maux. Peut-être que j'irai soulager mes rhumatismes demain.





lundi 19 mai 2014

1/2 litre de bière ça fait beaucoup

 

Après une petite réparation chez un soudeur patenté (rapide efficace  pas cher) je vais visiter la basilique St Jean et la  forteresse de Selcuk.
St Jean serait venu ici écrire son évangile et y serait décédé. C'est en son honneur que l'empereur Constantin lui a fait construire au Ve siècle la plus grande basilique du monde romain. C'est vrai qu'elle est de taille impressionnante.
Suit la visite de la forteresse au sommet de la colline. Il ne reste que les remparts aux 3/4 reconstruits, une petite mosquée et quelques citernes. Du reste des constructions il ne subsiste que les fondations ou des murs de moins d'1 mètre. Très peu de visiteurs et encore la plupart d'entre eux s'arretent-ils à la basilique St Jean.
Du moins a-t'on de la haut un beau point de vue de la vallée.
Je finis ma visite dans un petit resto recommandé par le routard ou je mange un classique kebab de poulet 

avec riz piments oignons tomates accompagné de la célèbre bière efes vendue dans toute la Turquie. Ici la bière est vendue uniquement par demi-litre (hips!).
Je vais terminer cet après-midi par une petite sieste bien méritée.
Demain direction Pamukkale site classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Dimanche ? On est bien dimanche ?

Dimanche c'est grasse matinée. Oui je sais ça fait un peu bizarre puisque je suis en vacances, mais je conserve quelques us et coutumes originelles afin de ne pas être totalement désorienté lorsque je reviendrai.
Ainsi donc dimanche grasse matinée et puis comme il fait beau plage. Elle était au bord d'Efes à l'époque, aujourd'hui elle est à 5 km.
A la plage il y a du vent aussi je ne me baigne pas. Il y a quelques familles turques venues pique-niquer mais relativement peu de monde. Je bouquine, je somnole et vers 15 h je pars manger une "crêpe" farcie aux épinards dans mon resto d'hier. Toujours aussi copieux, toujours aussi peu cher (1,60 €). Bien calé je vais faire un tour avant de reprendre mon livre. Un vrai dimanche de farniente.

samedi 17 mai 2014

Sortir par ou on est entré


Ce matin je vais visiter Efes. La plus conservée des cités romaines avec son lupanar, sa bibliothèque aussi importante que celle d'Alexandrie, ses maisons romaines restaurées. Bref des pierres mais plutôt en meilleur état qu'en Grèce. Et puis ici ils s'embettent moins, quand il manque un morceau ils le remplacent par du béton. C'est moins joli que le marbre mais ça coûte moins cher et c'est plus facile à faire.
Des ruines à voir , sur les avenues dallées de marbre on se prend pour un romain se rendant à la bibliothèque. La cité, du moins la partie déterrée fait environ 1,5 km    
Lorsque je me suis dirigé vers la sortie au bout de    3 heures je n'ai pas réfléchi au fait que j'avais fait quasiment une ligne droite depuis l'entrée. Ce n'est qu'une fois sorti que je me rends compte que ce n'est pas le même parking. Pour le retrouver il faut faire à pied le tour du site qui est immense et entre 2 collines. Au total 5 km de marche tout ça serait très bon pour mon tour de taille si je n'avais pas croisé en chemin un petit resto recommandé par le routard. Aussi je vous écris devant une assiette de crêpes (à la pomme de terre) et d'un thé. Je reprends des forces avant de finir l'autre moitié du tour. La leçon est bien comprise : il faut sortir par là ou on est entré !



Jour de marché


Pas de chance avec les hôtels. Pourtant celui-ci : pas d'autoroute, de gare ou d'aéroport à proximité, pas de place bruyante au pied des fenêtres, bref tout concourait pour que je passe une nuit reposante au calme dans cette petite ville tranquille. Hélas ! Bruits de ferrailles entrechoquées à 5 h du matin, cris, interpellations c'est jour de marché à Selçuk. 

Comme chez nous samedi il y a marché. İci ca dure toute la journee. Toutes les rues alentour sont bâchées d'un bord à l'autre pour le soleil. Marché classique avec alimentation d'un côté, vêtements bazard de l'autre. Ils doivent être riches ici car la plupart des vêtements vendus sont de grandes marques ! Adidas Hugo Boss Armani c'est pas donné tout ça.  

Quelques différences avec nous : ici  les légumes sont bien ranges sur les étals et on trouve beaucoup de feuilles de vigne et des piments. Pour le reste tous nos légumes et fruits d'été sont là, haricots verts aubergines petits pois abricots pêches... de quoi satisfaire Raspoutine.

vendredi 16 mai 2014

Mon GPS me trompe

J'en avais assez d'entendre des sirènes chaque fois que je passais un péage aussi ce matin j'ai ressorti le GPS. J'ai bien un truc avec des velcros pour l'accrocher au guidon mais c'est pas pratique et on y voit pas grand chose. Je l'ai glisse dans le porte- carte de ma saccoche avant. Je suis obligé de me pencher dessus mais au moins c'est plus facile à mettre. Je l'ai mis en mode économique c'est-à-dire sans péage malheureusement pour faire encore plus d'économie il prend des raccourcis ! 

Ce matin sorti de Katahya je prends la route indiquée par mon gps. Je trouve bizarre que la route empruntée soit du petite. Ça grimpe très fort en sinuant beaucoup. Bientôt il y a même les piquets à neige sur le bord. Ça doit bien neiger par ici en hiver. Je fais une vingtaine de km sur une route de plus en plus mauvaise et au sortir d'un tournant je me trouve nez à nez avec un militaire qui garde l'entrée d'un camp. Bornes en béton en quinconces, barrières, ils ont quoi là perdu au milieu de nulle part : des missiles nucléaires ?
Mon GPS me dit de continuer tout droit, donc à travers le camp militaire. Le militaire m'intime l'ordre de rebrousser chemin , qui croire ? Je finis par écouter le militaire ça me paraît plus sage !
Je redescends donc la route et au bout de 4 ou 5 km le GPS me propose un autre chemin tout aussi tordu sans goudron la plupart du temps mais je finis par rejoindre une route un peu plus grande. Au total j'ai bien du gagner 5 km et perdre 3/4 d'heure. 

Grace ai GPS j'ai emprunté plein de toutes petites routes passant en pleine campagne au milieu des champs, des troupeaux de vaches sur la route et des fermes, très agréable même si j'ai du mettre un peu plus de temps. Ce soir je me pose pour 4 jours à Selçuk. C'est à quelques km de la mer et d'elfes à voir absolument mais maintenant là tout de suite je vais aller manger. Tant pis pour mon allure de mannequin.

jeudi 15 mai 2014

Faucille et marteau

Ça faisait longtemps que je n'avais pas vu de jeunes avec une tunique ornée du marteau et de la faucille. L'accident de la mine provoque des manifestations jusque dans cette ville de province. Essentiellement des jeunes 3000 selon les manifestants, la police n'en a compté que 200 ! C'est partout la même chose. C'était Léon Zitrone en direct de Kutahya.

Ce que j'ai mangé à midi spécialement pour M. Bip

Hier et avant hier j'étais à Trabzon. J'ai été reçu par un jeune étudiant en 3e année de médecine Ismaël. 
Il parle très bien l'anglais, bien mieux que moi, mais nous sommes arrives à nous comprendre parfois avec goggle. Le soir nous sommes allés boire une bière dans le centre ou nous avons rejoint 2 de ses amies. Il est un peu bavard Ismaël et il a beaucoup de choses à dire. Nous avons discuté médecine et organisation des soins. Ici le premier recours est obligatoirement public. Nous avons parlé également de la situation politique et ici Erdogan est jugé conservateur et populiste. Le soir il s'est mis à chanter des chansons de Barbara et de Piaf. C'est fou ce que les chansons françaises sont prisées à l'etranger.
Le lendemain matin, annonce par les hauts parleurs de la mosquée de la catastrophe dans la mine. Pratique cette façon d'informer. Tous les bars ont la télé branchée sur les chaines qui passent l'info en boucle. Ça ne vous rappelle rien ?
Seule différence notable les images des familles qui pleurent sont accompagnées de musique au violon pour rajouter au pathos. Pourvu qu'en France ils ne voient pas ça, ils seraient capables de copier !
Ce matin je me suis écarté enfin des voies rapides pour aller vers Kutahya. La campagne est très verte, et vallonnée. Des céréales et des légumes en bas, des oliviers plantes sur les coteaux en rangs serres.
Pour contenter M BIP qui ne veut pas connaître la marque de mon savon (le chat Marseille) mais qui veut savoir ce que j'ai mangé ce midi :
A midi nouveau concept la boucherie qui fait restaurant. Vous choisissez ce que vous mangez, c'est pesé cuit et servi. J'ai pris 2 kefta au paprika accompagnées d'une salade , d'une bouteille d'eau et de 2 thés. 3€. Très bon rapport qualité prix.

mardi 13 mai 2014

Trabzon une minute d'arret 2

Voila quelque chose de bizarre, je parle turc couramment sans meme m'en rendre compte ! J ai du faire des progres a l'insu de mon plein gre ! Je vais essayer de remettre la version idoine :

En fait, une journée pour être plus précis. Arrivé à l'aéroport de Trabzon ce matin, je me suis rendu directement au consulat iranien où 15 minutes plus tard, j'étais dehors. Petit détour par la banque pour payer les 75€ du visa, et maintenant j'attends 17h pour récupérer mon passeport agrémenté du fameux visa (bien qu'il soit marqué ouvert jusqu'à 16h30 sur la porte) pour une durée indéterminée. J'ai demandé 30 jours mais le consulat donne ce qu'il veut.

Trabzon est une grande ville sans
charme du moins pour ce que j'en ai vu.
A midi je suis descendu sur les quais manger un sandwich au poisson. Le stand était tenu par 2 étudiants ingénieurs. Ils ne parlaient pas anglais et je ne parle pas turc mais il y a goggle traduction, c'est un peu long, mais ça           fonctionne très bien: parfois les jeunes hochaient  la tête lors de la lecture, alors il fallait changer le texte. Mais dans l'ensemble nous avons eu l'air de nous comprendre.
Il est temps que j'abandonne l'ordinateur du café internet ou je suis pour retourner à l'ambassade. 0,50 € de heure ! On voit que ça n'est fréquenté que par des locaux.



Trabzon une mınute d'arret

Aslında yargı daha doğru bir tarihtir. Trabzon havaalanında bu sabah geldi ben düz konsolosluk İran gitti ya da ben 15 dakika sonra dışarı oldu. 75 € vize ödemek için bankaya dolaşması ve (o 16:30 işareti kapı olmasına rağmen) şimdi ben ne uzunluğunu bilmiyorum benim pasaport AGREMENTE tür vize almak için 17h bekleyin!
Trabzon en azından ben gördüm, ne için cazibesi olmayan büyük bir şehir. Öğleyin Ben balık sandviç CAI serpiyor yemek için rıhtım üzerinde desendu. stand iki mühendislik öğrencileri tarafından çalıştırıldı. Onlar İngilizce konuşan yoktu, ben Türkçe konuşan yok ama orada google çeviri: o biraz uzun olsa bile, oldukça iyi çalışıyor: bazen genç çizikler başını çevirisini okurken, iyi olmayabilir ca, o zaman cümle değiştirerek başlayabilirsiniz.
yakında o zaman saat başına € 0.50 benim bilgisayar alırsınız zaman olacak! Internet Cafe yerel tarafından kullanılır.

lundi 12 mai 2014

Istamboul une ville qui sait vous garder

J'avais pourtant bien regardé la carte. Le 2e aéroport est à l'est de la ville à 45 km du centre. Prendre le premier pont pour le petit bras du Bosphore, continuer jusqu'au grand pont suspendu qui enjambe toute la largeur du Bosphore, puis suivre la cote jusqu'à l'indication aéroport.
Alors le premier pont raté on passe par dessus, pas grave il y en a un autre un peu plus loin; zut celui-ci on passe dessous, il faut faire demi-tour oui mais c'est impossible car il y a une bordure au milieu de la route à voies. Surtout ne pas perdre dans sa tête l'endroit ou on veut aller. Une rue à droite, un demi-tour James on repasse sous la 6 voies puis il faut trouver une entrée sur la gauche. Ah ça y est nous voici revenu sur la grande avenue maintenant il faut trouver la sortie qui permettra de passer ce f. pont. C'est fait, ne reste plus qu'a suivre la rive et tout à coup on voit le grand pont suspendu... qui passe à 80 m au dessus de la voie ou je suis. Arrêt réflexion j'avise une rue qui a l'air de monter et je la prends. Effectivement elle monte sacrement, quelques virages en épingle à cheveux en pleine ville, j'aperçois le pont recherché sur ma droite; je suis dans la bonne direction et puis soudain la route redescend... et repasse SOUS le grand pont. Tout est à refaire. Ne soyons pas têtu je vais demander à une marchande de jus de fruits. Je lui montre la carte et le pont elle prend la carte et la lit à l'envers puis m'indique la direction d'où je viens !
On est en vacances on a tout le temps voulu. Et tout cela avec des voitures et des camions dans tous les sens qui changent de file sans prévenir, qui klaxonnent, qui déboitent de leurs stationnements.
Je continue et je demande à nouveau à plusieurs personnes dont les indications sont contradictoires. Dur de sortir ! Sans doute une méthode pour obliger le touriste à rester quelques nuits de plus mais comme je m'y suis pris de bonne heure je ne tomberai pas dans le panneau. Je finis par trouver un jeune homme qui me met sur la bonne voie avec sa voiture. Inch allah ! Je passe enfin ce superbe pont qui relie l'Orient à l'Occident.
Nouvelle surprise en quittant le pont on attaque directement l'autoroute à péage... automatique. Pas de barrières, pas de cahutes pour payer, les voitures ralentissent à peine tandis que le feu vert clignotte à chaque voiture. Pour moi un panneau lumineux après le portique m'indique la somme que j'aurais du payer tandis qu'une sirène retentit. Que faire ? Impossible de s'arrêter et de toute façon il n'y a rien autour ni avant ni après le portique du péage.
De nouvelles amendes en perspective. Il m'aura fallu près de 2 heures pour être enfin sur la bonne route en direction de l'aéroport.

J'arrive enfin à l'hôtel que j'ai trouvé grâce à booking (pub gratuite). C'est neuf très propre pas cher avec un garage prive pour la moto .... mais c'est au bord de la 4 voies avec un passage infernal. C'était pas mentionné sur booking. Enfin à la guerre comme à la guerre comme on dit.
Le gérant ne parle pas un mot d'anglais et je dois lui expliquer que je veux réserver une chambre après demain a mon retour de Trabzon et laisser ma moto et mes bagages. Impossible de se faire comprendre. Tout à coup, vive google ! il sort un PC portable tout neuf et 5 mn après grace à google traduction tout était réglé y compris le taxi pour demain matin (enfin je crois).
Ça y est je viens de trouver : il faut acheter une carte magnétique pour les autoroutes dans les postes.
Voilà un petit aperçu des déplacements en Turquie.

J'ai (re)trouvé le trésor d'Ali Baba


Parmi les très nombreux monuments à visiter ici, je ne vous ai pas parlé du palais de Topkapi. Vaste ensemble de bâtiments dans un parc entouré de murailles. De grands arbres, ça doit  être ombragé en été mais je n'ai pas pu juger.
C'est moins grand que Versailles mais c'est bien plus beau, du moins si vous aimez les arabesques, le bleu et les objets très finement ciselés. Parmi toutes ces merveilles à voir il y a notamment le trésor du sultan ( No photos) : une collection digne de la fameuse caverne d'Ali Baba. Des émeraudes, des rubis des diamants plus gros que des oeufs de pigeon. 
Le tout inséré dans des objets usuels : coupe miroir coffre vêtements dagues etc..  Voilà un bon moyen rembourser la dette de la Turquie. Ah ! Ce n'est pas la Turquie qui est endettée c'est la Grèce. Sorry ça servira plus tard.
Seule fausse note : lorsque l'on visite la salle des textes sacrés (ni photos) on est accompagné de prières tout au long de cette salle, ça dure un quart d'heure environ et c'est un peu lancinant. Mais le plus drôle c'est que ça n'est pas enregistré. A la sortie vous passez devant un imâm assis derrière un pupitre qui psalmodie sa prière lue dans le coran. J'espère pour lui qu'ils sont plusieurs à assurer le service.