dimanche 11 mai 2014

Istamboul, ses habitants, sa vie


Je vous concède que le titre n'a rien d'original mais si quelqu'un me fournit mieux je le changerai en copyright, ainsi ce sera une co-écriture. Hélas ! Les droits d'auteur ne sont pas encore conséquents.
Hier et aujourd'hui je suis sorti du quartier hypertouristique ou des dizaines de cars déversent (vomissent) des hordes de touristes, ça fait bien de dire ça mais j'en fais un peu partie aussi (ceci afin d'écraser dans l'œuf toute remarque sarcastique sur mon état, mieux vaut prévenir que guérir disait la déesse Hygiea, ça c'est pour voir si vous avez tout lu).
J'ai été dans la nouvelle ville quartier "bieyoglu" (orthographe non garantie). C'est très animé, beaucoup, beaucoup de monde dans les rues jusque tard le soir. Beaucoup de touristes aussi mais surtout des locaux. Des marchands ambulants vendent des marrons grillés ( j'ai gouté : pas assez cuits), du maïs grillé et des jus de fruits ( je n'ai pas gouté encore). 


La circulation reste intense, moins peut-être aujourd'hui dimanche, et chaotique. Gare à celui qui traverse au feu vert, les voitures ne ralentissent pas et en prime elles klaxonnent. La ville est bruyante, pleine de vie, travailleuse aussi. On voit surtout des jeunes, moins de personnes très âgées et moins de femmes que d'hommes. D'ailleurs au fur et à mesure que la soirée avance le nombre de femmes diminue en particulier les femmes seules. Pour autant je n'ai observé aucun harcèlement. C'est une ville très occidentale que j'ai vue. Mêmes magasins, mêmes marques, personnes habillées exactement comme nous, je n'ai pas trouvé de grosses différences. Je pense que le reste de la Turquie sera très différent.
Chose curieuse pour un pays chaud (encore que pour l'instant cette réputation est usurpée) il y a de grandes galeries marchandes souterraines non touristiques vu qu'il y a des motoculteurs, de l'outillage ou des 
autoradios. Dans l'ensemble les prix sont quasiment équivalents aux prix français. J'ai quand même pu acheter 4 paires de chaussettes pour 4 € ! La mienne était trouée et je n'ai rien pour repriser, d'ailleurs qui reprise encore ses chaussettes de nos jours. 
Les prix sont donc très proches des nôtres sauf peut-être pour la nourriture un peu moins chère.
Pour se déplacer il y a le tram sauf qu'ici c'est par 4 rames, qu'il est bondé tout le temps bien qu'il y en ai un toutes les 2 minutes. Je sais, certains parisiens vont me dire que c'est pareil à Paris mais que voulez-vous modeste petit provincial je suis.
En revenant à pied hier soir j'ai traversé un pont d'un des bras du Bosphore et malgré l'heure tardive, près de minuit, il y avait au moins 50 pêcheurs sur chaque côté, il parait qu'ils pêchent toute la nuit et ils attrapent du poisson.
Demain je quitte Istamboul. On pourrait sans doute y passer un mois entier sans que cela suffise. Je prends l'avion pour Trabzon, sur la mer noire, pour aller chercher mon visa Iranien. Pourquoi là- bas ? C'est une longue histoire que je vous raconterai peut-être une prochaine fois... si vous êtes sages.

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