Egirdir : un lac de montagne et un village éponyme. Il s'appelait au départ Egridir soit "tordu"; il y a quelques dizaines d'années le nom a été changé en Egirdir "filer la laine", il y a un verbe irrégulier anglais mais je n'arrive pas à le retrouver. Il y a une légende au sujet d'un prince retrouvant sa femme filant la laine alors que son fils venait de se noyer...
Avant d'arriver je suis passé par de grandes plaines agricoles cernées de montagnes; céréales, cerisiers. Plus bas il y avait des champs d'oliviers et de figuiers.
Nous sommes à 900 m, il fait chaud mais les nuits restent fraiches. C'est très calme. On entend juste le bruit de l'eau en contrebas. La pension ou j'ai atterri jouit d'une grande terrasse couverte à la vue magnifique, parfaite pour le petit-déjeuner. C'est une très vieille maison en bois et torchi toute biscornue et basse de plafond, très bien arrangée. Les vieux parquets sont usés et recouverts de kilim. Le seul vrai problème c'est
que je vais en prendre plein les oreilles cette nuit à 5 h: je suis à moins de 5 m des hauts parleurs du minaret ! J'arrive pas à m'y faire : voilà 3 semaines que je suis ici et je suis réveillé toutes les nuits à 5 h par l'appel du muezzin. Sans doute une punition de dieu pour l'infame mécréant que je suis.
Regarder le lac ou lire au soleil voilà des activités bien agréables loin de l'agitation des sites hypertouristiques. L'ambiance est familiale, on vous offre un thé à l'arrivée. Le soir la pension prépare le diner si vous l'avez demandé. Ce soir ce sera bass et ragoût.
Je vais aller marcher le long du lac sur le chemin qui mène à la presqu'île. Le chemin fait le tour de cette petite île à 2 km du centre. C'est tout à fait paisible. Presque pas de circulation, c'est le rendez-vous des jeunes qui viennent s'y promener en vélo et flirter.
Demain grand marché hebdomadaire du jeudi et comme vous le savez c'est une de mes promenades préférées. J'en profitetai pour faire le tour de ce village.
Avant d'arriver je suis passé par de grandes plaines agricoles cernées de montagnes; céréales, cerisiers. Plus bas il y avait des champs d'oliviers et de figuiers.
Nous sommes à 900 m, il fait chaud mais les nuits restent fraiches. C'est très calme. On entend juste le bruit de l'eau en contrebas. La pension ou j'ai atterri jouit d'une grande terrasse couverte à la vue magnifique, parfaite pour le petit-déjeuner. C'est une très vieille maison en bois et torchi toute biscornue et basse de plafond, très bien arrangée. Les vieux parquets sont usés et recouverts de kilim. Le seul vrai problème c'est
que je vais en prendre plein les oreilles cette nuit à 5 h: je suis à moins de 5 m des hauts parleurs du minaret ! J'arrive pas à m'y faire : voilà 3 semaines que je suis ici et je suis réveillé toutes les nuits à 5 h par l'appel du muezzin. Sans doute une punition de dieu pour l'infame mécréant que je suis.
Regarder le lac ou lire au soleil voilà des activités bien agréables loin de l'agitation des sites hypertouristiques. L'ambiance est familiale, on vous offre un thé à l'arrivée. Le soir la pension prépare le diner si vous l'avez demandé. Ce soir ce sera bass et ragoût.
Je vais aller marcher le long du lac sur le chemin qui mène à la presqu'île. Le chemin fait le tour de cette petite île à 2 km du centre. C'est tout à fait paisible. Presque pas de circulation, c'est le rendez-vous des jeunes qui viennent s'y promener en vélo et flirter.
Demain grand marché hebdomadaire du jeudi et comme vous le savez c'est une de mes promenades préférées. J'en profitetai pour faire le tour de ce village.
To spin, spun, spun ?
RépondreSupprimerM. Bip (first class linguist)
c'est ça !!! c'est le spin doctor !!!
RépondreSupprimerhein ?? .... ok je sors !! pffff!!!
François (tordu comme son nom)
Je me fais le porte-parole de notre vacher qui a dû aller se coucher avec les poules. Normal, il va répondre à l'appel de 5h le mécréant. Pas le choix.
RépondreSupprimerJe "cite" donc : "Trop fort, François ! J'apprécie l'allusion, bien qu'elle ne me corresponde pas tout à fait puisque ma tentative de rejoindre un certain cabinet - pas celui-là, l'autre - n'a pas abouti et de ce fait je ne suis pas devenu spin doc." Fin de citation.
M. Bip (conseiller en com)
Nan j'suis pas encore couché
RépondreSupprimerJe préfère lire vos c...
Le verbe irrégulier c'était pour Mrs enfants M. BIP. Une private joke familiale en quelque sorte. C'est raté !
Désolé Oli, je pensais bien faire. Tu sais, quand t'as un truc qui te tourne dans la tête et que t'arrive pas à le faire sortir, ça irrite.
RépondreSupprimerCeci dit, à part d'avoir fait péter le private joke, je me suis aussi fais ton porte-parole. Et vue ton absence de réaction à ce sujet, je n'ai pas trahi ta pensée, nan ?
M. Bip (still distinguished but now jobless linguist)
Merci M le conseiller en com
RépondreSupprimerBah !! Ne soyez pas désolé Mr BipBip vraooooooum !! Pour que sa private joke fonctionnât il eût peut être fallu que sa progéniture le lise .... Mais j'en doute fort tellement ils doivent être occupés à vaquer à des occupations inavouables !! Et quand je pense que la fête des pères approche .... Tiens j'ai envie de verser une larme pour ce pauvre berger sans son troupeau !
RépondreSupprimerFrançois (cœur d'artichaut quand il s'agit de famille)
hého ! 'xcusez nous de travailler NOUS, sa progéniture et donc de ne pas rester planter devant le blog de Papa 24/24 ! Et donc effectivement : Vous avez bien cassé la private joke tous les deux ! alors là je dis merci !!
Supprimer:-)
Vous avez raison M. François. Mais vous avez écrit noir sur blanc (gris plutôt) ce que je n'osais exprimer. Ou en sommes-nous rendus de nos jours : la famille s'éparpille, se délite, se désolidarise. Même pas un petit message de soutien au berger solitaire. Les ingrats.
RépondreSupprimerTout fout le camp. Triste époque. Enfin, on a le troupeau que l'on mérite. Tiens ! Je vais me servir une petite Suze, là, ça me consolera.
M. Bip (inscrit aux nostalgiques anonymes)
Alors là, et le picon bière ? infidélité à Ton Alsace ?
Supprimeradhérente au comité de vigilance des défenseurs du tas de fumier derrière la maison.
Picon bière ? Alsace ? De quoi diable parlez-vous cher adhérente ? Je n'y comprends rien. Vous devez faire erreur sur la personne.
SupprimerPar contre, votre anonymat est si transparent que les lecteurs avertis de ce forum vous auront clairement identifiée.
M. Bip (chti d'adoption)
mon interprétation : un os à ronger que le berger lance et qui est rongé et bien rongé par des mâtins. Pendant qu'ils rongent les agneaux sont tranquilles....
RépondreSupprimerla bergère
Encore une nouvelle adhérente ! On va s'y perdre au final. Quoi que....
RépondreSupprimerEt sachez, chère bergère, que certains représentants de la gent canine pourrait en apprendre au berger ! A mâtin, mâtin et demi !
M. Bip (Membre du Deutscher Schäferhund Verein, élève de Max von Stephanitz )