jeudi 5 juin 2014

Marfin ou la fin de la plaine


Parti d Urfa sous la pluie et un ciel couvert, j ai attaque la route avec des senteurs de terre humide. Le blé est semé a perte de vue. Le terrain est aussi plat et et bleseux que la Beauce.
Je suis un peu moins trottoirs de la ville claires inachevés, ville sale, la cinquantaine passé bâtiments délabrés, La folie des travaux n a pas encore vraiment atteint cette partie de la Turquie. Mais quelques batiments sortent de terre et quelques routes sont refaites.  
Arrive au bout de la plaine et je franchis 800 m de montee abrupte avant d atteindre Mardin, d'abord la nouvelle ville puis la vieille ville au dessus aux rues etroites et pavees. Les maisons sont en pierre et certaines ont des facades sculptees. L'ensemble a un air majestueux.
La pluie commence a tomber drue, heureusement je suis arrive et je me mets en quete d un hotel

Je veux visiter le musée de Mardin, Le batiment dans lequel il est installe est superbe mais c'est surtout un  musée du terroir. Par contre il y a deux belles expositions au sous-sol : Martin Bauer qui a fait de beaux dessins au crayon et une exposition de photos anciennes noir et blanc de la Turquie et de l'Egypte en 1865,. Superbe!

Mardin, entrée Mésopotamie, le Tigre et l'Eufrat ca vous dit quelque chose?
Moi j'ai de vagues souvenirs de cette partie de l'histoire.

8 commentaires:

  1. Marfin, Martin, Mardin.... tu testes quoi ? Notre dys ?
    A moins que tu ne cherches à perdre quelques lecteurs et donc tu obéis à Bip qui te demande de faire du ménage.
    lectrice sous le coup de son premier apéro au soleil

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je vais laisser Marfin au lieu de Mardin dans le titre sinon ta remarque va tomber à l'eau. Un peu d'indulgence pour mes gros doigts sur un si petit clavier.
      Blogger aux doigts fous

      Supprimer
  2. Allons, allons, lectrice pompette ! As-tu jamais vu notre vacher obéir à une quelconque injonction ? Sauf à toi peut-être...

    Ceci dit tu es dans le vrai, j'éprouve également quelque difficulté à le situer sur une carte. Mardin c'est où à la fin ? Et puis le Martin, nada, pas de traces. C'est pourtant pas un nom du coin, ça ! Quant à "bléseux", je vous dis pas. Je pensais pouvoir, une fois n'est pas coutume, enrichir mon vocabulaire d'un terme du terroir, planté dans une terre bien grasse qui colle aux semelles (non, parce que je sais pas si vous avez déjà marché dans un champ de blé après une averse, c'est dantesque). Mais comme je me méfie un peu du vacher, solitaire parfois retors quand il s'y met, je suis allé vérifier sur le DLF. Ben que dalle ! Du "bléseux" y'en a pas !

    M. Bip (lexicographe atterré)

    RépondreSupprimer
  3. Oui j'ai inventé bleseux car je ne trouvais pas le mot adéquat tout en me disant que certains allaient bien chercher si ça existait ;-()

    RépondreSupprimer
  4. Admirable, cher Oli. En plus d'endosser le rôle de pauvre vacher solitaire parti à la découverte de terres lointaines pour notre plus grand bonheur, historien à ses heures, spécialiste des croyances anciennes, polyglotte orientaliste, féru d'art culinaire, photographe curieux, ethnologue et j'en passe, te voilà devenu néologiste ! Mais comment fais-tu ?

    M. Bip (béat d'admiration à en perdre ses mots)

    RépondreSupprimer
  5. Au fait, lectrice prude et pompette enfin sortie de l'anonymat, je vous ai laissé un billet sur la page "Mais qu'allait-il donc faire la-bas ?" en réponse à votre interrogation. Ne vous ayant pas vu réagir et maintenant que vous avez tombé le masque il me semble utile que vous nous fassiez part de vos sentiments à la lecture de l'hypothèse que j'y développe et qui pourrait flatter votre oeil.

    M. Bip (ardent défenseur etc... etc...)

    RépondreSupprimer
  6. Mais c'est bientôt fini de dénigrer notre superbe et généreux vacher solitaire mais néanmoins mobile ??!!! Il a de gros doigts boudinés .... Il invente des mots ... Mais il arrive quand même à nous faire saliver avec ses descriptions culinaro- gastronomique !!! Et nous faire rêver à des contrées lointaines que jamais nous n'approcherons même dans nos rêves les plus fiévreux ... Sniff!!
    Alors continue Oli !! Laisse les chiens aboyer ... Et continue ta caravane (oui ! Je sais ! Ça veux rien dire mais c'est comme ça épicétou )
    François (soutien des plus faibles face aux exploiteurs en tout genre)

    RépondreSupprimer
  7. Il suffit, M. François !
    (J'aime bien cette expression désuète, empruntée à un célèbre levantin ayant sévi en politique chez nous)

    Ce brave Oli sait parfaitement se défendre tout seul. Et relisez également le message deux crans au-dessus du vôtre ! Vous arrêterez ainsi de nous prendre fort injustement à partie. Nous ne faisons, chère lectrice pompette et moi-même, qu'appliquer un principe que Oli nous a si rudement inculqué depuis tant d'années : maintenir la température à son juste équilibre. Trop chaud, et notre vacher, souriant béatement en songeant à son club de groupies admiratifs, finirait par s'endormir dans une torpeur lénifiante. Trop froid, il se réfugierait dans un mutisme vexé et nous en serions pour nos frais de la narration de ses aventures palpitantes.

    M. Bip (manipulateur de foule en toute discrétion)

    RépondreSupprimer