vendredi 13 juin 2014

Raja pourri

Ce matin, Patrick est parti. Nous avons fait ensemble un bout de chemin bien sympathique et il m'a bien rendu service quand je suis tombé en panne. Bon voyage Patrick ! Peut-être nous reverrons-nous ? C'est tout le charme des rencontres de voyage.   

Entre hier et aujourd'hui j'ai eu le temps de parcourir Tbilissi. 1,5 million d'habitants sur une ville très étendue mais avec un coeur de ville assez petit. Sur les hauteurs des barres d'immeubles des années cinquante, très laides, en béton et en très mauvais état. Elles datent de l'époque soviétique et abritent les familles les plus pauvres. Au centre quelques quartiers ont été rénovés mais beaucoup reste à faire. Beaucoup de rues sont lépreuses même si on peut imaginer qu'elles ont été belles. Les immeubles typiques ont 2 ou 3 étages et possèdent un balcon en bois ouvragé. Il y a beaucoup de mendiants parfois meme des enfants.

J'ai aussi été visité le musée national de la Géorgie; il a comme particularité d'avoir une salle dédiée à "l'occupation soviétique" de 1921 à 1990. 80000 exécutions, 400000 déportés dont la plupart ne revint pas sur 4 millions d'habitants ça fait beaucoup.  Et dire que Staline était géorgien !

Un des plats typiques est le raja pourri (orthographe non garantie) : une pâte à pain en forme d'assiette creuse dans laquelle on a fait fondre du fromage avec un oeuf sur le plat sur le dessus. C'est servi chaud et c'est assez roboratif. Une fois mangé, par exemple au petit-déjeuner, vous êtes calé pour la journée.

2 commentaires:

  1. Aaaahhhh, on est bien là (pour ceux qui se souviennent) et pour un peu on en oublierait les mésaventures de notre pauvre Oli et le drame qui a frappé le coeur vibrant du vaillant JJ. Voilà une nouvelle tranche de vie, que l'on n'attendait certes pas avant plusieurs semaines mais bon on fait avec. D'autant que notre cher vacher, fidèle à une coutume bien établie de reporter gastronomique, nous présente la quintessence de la cuisine géorgienne.

    Du raja pourri ! Bon, soit, si on veut... Je te reconnais bien là mon cher Oli, toujours à la limite de la provoc (gaffe quand même c'est leur plat national et tu disais qu'ils étaient fiers). Ou bien c'est ton audition qui est en baisse ?

    Bon je vous laisse trouver le nom de ce plat pour pas vous gâcher le plaisir. Vous jugerez ainsi par vous-même !

    M. Bip (fidèle au poste et à sa réputation)

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  2. Dans les contrées que tu traverses, il arrive tant de surprises et même que des miracles se réalisent....alors nous te suivons et attendons la suite du prochain "heureux" épisode...
    Pensées amicales et confraternelles
    Dominique B.

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