9 juin je laisse Dogubayasit pour aller vers le nord, plus exactement Kars à 200 km. Je voyage toujours avec mon compagnon de route Patrick. Nous roulons tranquillement, avec des pauses photos régulières. C'est que les paysages changent souvent, tantôt étendues arrides, tantôt cultures. Nous repassons sur des hauts plateaux à 2000 m.
Pour aller voir Ani la forteresse Sejoulkide du X-XIe siècle, nous empruntons de nouveau des pistes plus ou moins entretenues. Nous aurions pu aller jusqu'à Kars puis revenir à Ani par la route mais ça nous aurait fait faire une boucle de 90 km alors que notre route passait à seulement 30 km d'Ani.
Pour aller voir Ani la forteresse Sejoulkide du X-XIe siècle, nous empruntons de nouveau des pistes plus ou moins entretenues. Nous aurions pu aller jusqu'à Kars puis revenir à Ani par la route mais ça nous aurait fait faire une boucle de 90 km alors que notre route passait à seulement 30 km d'Ani.
Cette forteresse surplombe un canyon étroit au fond duquel circule une rivière. Le paysage est magnifique. De l'autre côté du canyon c'est l'Arménie dont Ani fut longtemps la capitale. Le site est très vaste. Il a abrité jusqu'à 100000 personnes. Il ne reste qu'une partie des remparts, la mosquée (une des premières en Turquie), la cathédrale, impressionnante avec ses énormes piliers de pierre foncée et une petite église. Un pont, dont il ne reste que les piles et un sentier en face, auraient été le point de passage vers la Chine, la fameuse route de la soie.
Dans d'après-midi nous rejoignons Kars. L'ambiance est différente. Beaucoup de jeunes dans les rues, quasiment aucune femme ne porte de foulard, et les visages ont changé. L'influence Azérie se fait sentir.
Grand Ani Hôtel c'est là que nous nous arrêtons. Quasi luxueux avec sa piscine, son sauna, son spa et son hamam. En fait je m'apercevrai le lendemain que, si tous ces équipements sont bien présents, aucun ne fonctionne ! Les chambres sont à l'avenant, vastes, confortables, il y a même un système de jets dans la douche et, petit détail peu utile pour moi mais révélateur, un peigne pour parfaire son allure. Le petit-déjeuner complet et varié. Sans doute le meilleur petit-déjeuner jusqu'à présent. Le prix ? La réceptionniste nous invite à regarder le tableau des tarifs derrière elle sans dire un mot. Tiens ! C'est la première fois que les tarifs sont affichés. 80 TL, pas cher ça fait environ 27€.
La mauvaise surprise c'est le lendemain en payant : c'était en euros les prix ! Effectivement en haut l'Euro était bien mentionné mais comme les hôtels, sauf à Istambul, donnaient les prix en monnaie locale, pas une minute nous n'avons pensé aux euros et du coup notre regard n'a pas enregistré l'info.
Bon nous voilà quitte de régler beaucoup plus que d'habitude mais après tout il suffisait de bien regarder pour ne pas de faire avoir.
Toujours lire tous les caractères d'une affiche.
Toi, te faire avoir toi, mauvais présage, laisser aller coupable, c'est le début de la fin. Tu nous dis quand il faudra penser à faire une quête. c'était quoi le meilleur petit déjeuner ?. Quoique pour 80£,....Bonne digestion et bonne route.
RépondreSupprimerPL
J'imagine aisément le tableau. Notre cher Oli se frottant les mains (intérieurement bien sûr) en se disant : " Punaise, ça c'est pas cher ! ... Ouais bon, rien ne fonctionne vraiment comme annoncé, mais pas grave, au moins on a de l'espace... Tiens ! y'a même un peigne... "
RépondreSupprimerEt le lendemain, après une nuit de rêve dans une chambre vaste et confortable et une bonne douche à petits jets : " ... Les s@&**ds !! Me suis bien fait avoir... Me coûte un bras ct'histoire... Tant pis je tiens mon sujet, ça va les faire rire...".
Reste qu'on reste sur notre faim comme l'écrit PL. Y'avait quoi pour ce p'ti déj, hein, y'avait quoi ? Parce qu'on dirait, vues les coquilles de frappe, que t'avais même pas accès à internet for free ou alors seulement avec un tout petit clavier genre Brazil.
M. Bip (amateur de morale pédagogique)
Encore un drame de la vieillesse !!!
RépondreSupprimerFinalement ça me console d'avoir travaillé ce lundi de Pentecôte ... ça n'aura pas été pour rien (ou presque) ! Pauvre vacher solitaire ET miraud !
Ne pouvant admettre que l'âge est là et voulant prouver à tout un chacun que le temps n'a pas de prise sur lui il lit les tarifs sans lunettes ... et voilà le résultat !
Croyez vous qu'ils les chaussât pour lire le menu ?? j'ai comme un doute puisqu'il ne nous dit rien de ce qu'il a mangé ... sans texte il n'a pas pu déterminer ce que c'était voilà tout !
On ne dira jamais assez le drame de ces anciens jeunes / nouveaux vieillards !
François (Sociologue à lunettes)